De nombreuses plantes, endémiques ou non, permettent de soulager maux et affections. L’utilisation de ces remèdes naturels ne substitue pas un avis médical ou les conseils d’un guérisseur traditionnel. Les doses doivent être respectées scrupuleusement. Avant de s’en servir, il est important d’identifier formellement ces végétaux auprès d’un botaniste, tradithérapeute, herboriste, pharmacien ou de toutes personnes compétentes.
Dans notre dossier
Avec le travail de collecte, « on a fait ressurgir des savoirs oubliés »
Depuis sept ans, l’Institut kanak des plantes, de l’artisanat et des langues autochtones, collecte, protège, transmet et valorise les connaissances ancestrales sur l’utilisation des plantes. L’association œuvre à la mise en place d’une filière et plaide pour la création d’une école d’herboristerie. Entretien avec Subama Mapou, biologiste et herboriste, cofondatrice de l’Ikapala. →
La médecine traditionnelle étudiée prochainement à l’université
En 2024, les médecins, infirmiers, étudiants en santé ou encore tradithérapeutes pourront suivre un cursus en ethnomédecine à travers un diplôme universitaire proposé par l’Université de Nouvelle-Calédonie (UNC).→
Des plantes aux superpouvoirs
Tamanou, niaouli, chou kanak, herbe à verrue… Les armoires à pharmacie calédoniennes regorgent de ces trésors, utilisés comme remèdes depuis des millénaires. →
Un patrimoine cultivé par les scientifiques
Les plantes médicinales occupent toujours une place de choix dans la société mélanésienne. Ces savoirs ancestraux, dont la transmission se fragilise, font l’objet de plusieurs travaux afin d’être protégés, valorisés et utilisés à bon escient. →