Quel sport dans un futur plus chaud ?

La Fête de la science interroge le futur de la pratique sportive en lien avec le changement climatique.

La 32e édition de la Fête de la science, organisée sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, est consacrée cette année à la pratique sportive en préfiguration des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Le sport de haut niveau fait l’objet de nombreux travaux et projets de recherche exploités par les meilleurs athlètes, puis par les amateurs et plus largement pour la santé humaine, l’activité au quotidien et le bien-être (pharmacologie, neurosciences, développement durable, équipements, aménagements, etc.). « La science est derrière tous les sports et chaque sportif joue aussi avec elle, avec les statistiques, les probabilités, souligne Karim Chamari, ancien sportif de haut niveau, docteur en physiologie de l’exercice, ambassadeur de la science et invité en Nouvelle-Calédonie. On a des spécialistes en physiologie de l’effort, en psychologie, en biomécanique, en groupologie de l’effort au service de la performance et, bien sûr, on a toute la médecine du sport qui va s’intéresser à la prévention des blessures et des maladies, l’adaptation aux décalages horaires. On est des centaines dans le domaine ! »

Le Cresica* est chargé de coordonner l’édition locale de la Fête de la science jusqu’au 27 novembre avec une trentaine de partenaires pour autant d’événements organisés dans les trois provinces : conférences, ateliers, visites de laboratoire, villages des sciences… Tout un programme à découvrir sur www.cresica.nc.

L’un des thèmes développés lors de cette opération par l’IRD et Météo France a attiré notre attention : le sport et le climat. Avec des athlètes calédoniens, les scientifiques se sont interrogés sur la façon dont nos pratiques sportives évoluent et pourraient se modifier dans un monde soumis aux effets du changement climatique, sachant que l’action est notre moteur principal. Éléments de réponse.

C.M.