Yaël Braun-Pivet à l’Outre-mer : la classe politique locale satisfaite

Yael BRAUN-PIVET. Premier Conseil des Ministres du nouveau gouvernement, constitue apres les elections presidentielles. Paris, France, Palais de l Elysee, le 23 Mai 2022. First cabinet meeting of new french government, constituted after the presidential elections. Paris, France, Elysee Palace, May 23, 2022. (Photo by Arthur Nicholas Orchard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP)

Sébastien Lecornu, promu ministre des Armées, laisse sa place à Yaël Braun-Pivet, ancienne présidente de la commission des lois à l’Assemblée. Une arrivée vue d’un bon œil.

Sonia Backes adresse ses « félicitations » à la nouvelle ministre, relevant « son implication dans le dossier calédonien depuis plusieurs années ». La présidente de la province Sud estime que cela « permettra d’aborder les discussions qui arrivent avec engagement sur le chemin tracé par Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu ».

Une satisfaction partagée par Philippe Dunoyer, pour qui il s’agit d’une « excellente nouvelle ». Il faut dire que le député, candidat à sa succession, a côtoyé Yaël Braun-Pivet dans les couloirs de l’Assemblée nationale, notamment en tant que « rapporteur de la mission sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie » en 2017. Philippe Dunoyer témoigne de « sa connaissance des acteurs politiques » et « du territoire où elle s’est rendue à deux reprises ». Il se montre confiant pour la suite grâce à sa compréhension « des enjeux qui se présentent pour réussir une sortie apaisée de l’Accord de Nouméa ».

« Une grande écoute »

Louis Mapou s’est, lui, entretenu avec la nouvelle ministre mercredi (25 mai, NDLR). Au cœur de l’échange : la situation en Nouvelle-Calédonie et l’urgence concernant le prêt AFD de 21 milliards de francs. Le président du gouvernement a noté « une grande et une bonne écoute de la part de la ministre », estimant que c’est « quelqu’un de très ouvert ». Surtout, Louis Mapou compte sur son expérience en tant que présidente de la Commission des lois. « Cela peut être intéressant d’avoir quelqu’un qui a son parcours, c’est peut-être un signal que nous allons véritablement discuter des liens avec la France. J’ai entendu Sébastien Lecornu dire que tout reste à faire, il en conclut lui-même qu’il n’a pas réglé les choses et que le sujet reste ouvert, ce n’est pas ce que j’entends de ceux qui sont candidats » aux législatives.

 

A.-C.P. (© Arthur Nicholas Orchard/Hans Lucas/AFP)