Wingfoil : Titouan Galea champion du monde avant l’heure

En ayant remporté trois des quatre étapes de la Coupe du monde de wingfoil en race, dont celle au Brésil le week-end dernier, le Calédonien Titouan Galea est déjà assuré de devenir le premier champion planétaire de la discipline.

Le rideur du Caillou n’a pas laissé de place aux débats sur le plan d’eau de Fortaleza, au Brésil. En régate, Titouan Galea était largement au-dessus de la concurrence, s’offrant même le luxe de « claquer un backflip » un plein milieu d’une course et de tout de même passer la ligner d’arrivée en tête. « J’avais un peu d’avance et mon coéquipier m’a dit que je n’étais pas cap de le faire », s’amuse le natif de Koumac. Une aisance qui s’explique notamment par quatre années sur le circuit de kitefoil, avec une cinquième place mondiale en point d’orgue en 2017.

En signant sa troisième victoire en autant d’étapes de la toute première Coupe du monde de wingfoil, le Calédonien est déjà assuré de rester en tête du classement général, en race, avant l’ultime épreuve espagnole, à Tarifa, du 27 au 30 décembre. En effet, seuls les trois meilleurs résultats des quatre évènements seront comptabilisés. « Cela fait plaisir de faire partie de la naissance d’un sport et d’écrire en quelque sorte l’histoire. C’est fou de voir à quelle vitesse il se développe, difficile de croire qu’il n’a que deux ans d’existence », commente celui qui étudie pour devenir pilote de ligne, à Montpellier.

Contre-performance

En freestyle, en revanche, l’autre discipline proposée sur le Tour mondial, tout n’est pas joué pour le Cagou de 24 ans. Malgré une première place à la dernière étape au Brésil – à un point du deuxième seulement – et une autre fin mai dans le sud de la France, Titouan Galea n’est pas encore assuré de monter sur la plus haute marche du podium à cause d’une contre- performance au Maroc au début du mois, où il s’est classé à la neuvième place. « Il faut que je termine au moins dans le top 5 à Tarifa pour gagner le titre en freestyle », calcule celui que l’on surnomme « Titou ». Un résultat qui semble logiquement à sa portée.

 

Titouan Moal (© GWA)