La déclaration de Jennifer Maki a de quoi susciter quelques interrogations. La responsable de la branche nickel de Vale a annoncé que le groupe avait été très patient avec les Calédoniens et que cette « patience est épuisée ». L’équation est simple, soit Vale NC gagne de l’argent ou arrête d’en perdre autant, soit Vale s’en va. Si aucune date n’a été arrêtée, un conseil d’administration prévu prochainement pourrait être l’occasion pour les actionnaires de se pencher sur le cas de l’usine du Sud.
En marge de ces annonces, les élus Républicains s’interrogent quant à la situation de la SPMSC, société qui porte les participations des provinces au capital de Vale NC. Les élus adressent un ensemble de questions au président de la province Sud, lui reprochant un manque de transparence. Pour rappel, une commission d’enquête avait été mise en place pour mieux comprendre l’affaire Prony-Pernod et les accords passés entre Vale NC et la province de Cynthia Ligeard, accords qui avaient été annulés à l’arrivée de Philippe Michel à la présidence de l’exécutif. Aucune conclusion n’a encore été présentée. Les Républicains s’inquiètent notamment de la situation de la SPMSC qui doit rembourser les emprunts pour sa participation au capital de Vale NC. Si l’emprunt est garanti, les élus se demandent notamment ce qu’il adviendrait au cas où Vale se retirerait du projet. Sollicité le 2 mai, le président de la province Sud devrait très prochainement répondre à son tour par courrier.
M.D.
