Une glisse retardée

La saison de karting devait reprendre ses droits ce week-end avec la première course du championnat, mais devant le peu de pilotes inscrits, les courses ont été reportées. L’occasion de faire un point sur la situation avec Tom Huet, le président de l’ASKC (Association sportive karting calédonien).

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La première manche du championnat vient d’être reportée faute de pilotes. Qu’en est-il au juste ?

 

Tom Huet : Finalement, cette manche se déroulera les 28 ou 29 mai. Actuellement il doit y avoir environ 30 licenciés sur le territoire ce qui est assez peu. Le karting en Nouvelle Calédonie a connu des jours meilleurs mais nous comptons sur la relance du championnat pour attirer du monde.

Quel est le niveau calédonien ?

Tom Huet : Nous sommes en train de relancer le championnat après deux années un peu difficiles. Je ne peux donc pas encore me prononcer sur le niveau calédonien actuellement.

Le championnat comptera combien de manches ?

Tom Huet : Il y aura six épreuves réparties de mai à novembre : trois courses de côte et trois sur circuit. Les pilotes seront inscrits dans six catégories, en fonction de l’âge et de la puissance des machines allant des minimes (100 cc et 12 CV), de 10 ans à 12 ans, jusqu’à l’Open (différents moteurs de 125 cc avec ou sans vitesses). Le public sera le bienvenu pour assister au spectacle et partager notre passion.

À partir de quel âge peut-on se mettre au karting et quel matériel faut-il pour se lancer ?

Tom Huet : Le karting est accessible dès 7 ans. A cet âge-là, la machine pour rouler est un Minikart de 80 cc. Mais rien n’empêche de commencer le kart plus tard. L’avantage, avec notre discipline, on peut vite progresser et atteindre le niveau avec de bons conseils. Le karting reste un sport accessible si l’on est attentif.

Quels sont les objectifs quand on est pilote, y a-t-il la possibilité de courir hors du territoire ?

Tom Huet : Pour les pilotes calédoniens, il s’agit avant tout de viser le podium au niveau local tout en se faisant plaisir dans les règles de l’art. Certains sont pourtant déjà partis en métropole faire des courses du championnat de France. Il est donc envisageable de partir à l’étranger à l’issue du championnat.

Quels sont les qualités d’un bon pilote ?

Tom Huet : Il doit être attentif, vif et savoir se remettre en question, car même si cela fait six ans que l’on roule sur le même circuit, l’état de la piste et les conditions météo changent, le matériel évolue.

Combien coûte une saison, un kart, l’équipement ?

Tom Huet : L’équipement du pilote coûte environ 40 000 francs. Les prix d’une machine vont de 80 000 F pour un Minikart à 400 000 francs pour les plus gros. Les frais de fonctionnement pour un an s’élèvent à 180 000 F. Mais il est aussi possible de louer un kart à l’année.

C.S.

Photos ASKC