Trois jeunes hommes de la même famille ont perdu la vie dans un accident de voiture à Pouébo, samedi 15 avril. Le président du gouvernement dénonce « le fatalisme » et le « laisser-aller ».
Samedi 15 avril, à Pouébo, un accident a provoqué la mort de trois jeunes hommes d’une même famille âgés de 15, 18 et 28 ans. Le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule. Ils étaient originaires de la tribu de Tchambouene. Le président du gouvernement a exprimé sa grande préoccupation.
Dix-neuf personnes sont déjà décédées sur les routes depuis le début de l’année, sur une tendance similaire à celle de l’année 2022, la plus meurtrière depuis 2005, avec 70 morts. Louis Mapou s’insurge contre « le sentiment de laisser-aller et le fatalisme qui nourrissent au sein de nos populations ces comportements déviants et font le lit de ces drames ».
« Plus de vigilance, plus de fermeté »
Pour le président, la réduction du nombre d’accidents fait partie de nos devoirs civiques, et chacun doit adopter un comportement responsable. Il appelle les autorités, les chefs de clan et de famille, toute la population, à se joindre aux efforts collectifs, « à faire preuve de plus de vigilance, plus de fermeté et plus de discipline pour que l’on puisse sortir collectivement de cette impasse dans laquelle nous enferme ce fléau qu’est l’in- sécurité routière, comme d’autres fléaux tels que les violences intrafamiliales, l’alcoolisme ou encore la consommation de produits stupéfiants ».
Il entend « tout mettre en œuvre », en coordination avec l’État, pour rendre les routes calédoniennes moins meurtrières. « La Nouvelle-Calédonie ne doit pas se résigner à accepter cette situation qui, chaque jour, endeuille nos familles. » Dimanche, un accident a fait deux blessés graves à Ponérihouen. Mardi, un homme d’une trentaine d’années, tombé d’une benne durant le week-end, est décédé.
