Une étude relève les difficultés des Mondoriens du sud

Photo : ACM

Fatiguée des exactions sur la route de Saint-Louis, l’association citoyen mondorien (ACM) a missionné Quidnovi pour la réalisation d’une enquête sur leurs conséquences sur le Mont-Dore sud. 547 personnes, membres de l’ACM, résidents de la commune, de l’agglomération et entrepreneurs du sud, ont été interrogées. Les résultats ont été présentés lors d’une réunion publique mardi 28 novembre.

Il en ressort, sur le plan démographique, que la population diminue depuis plusieurs années (départ de 161 ménages entre 2014 et 2019) au Mont-Dore sud. Concernant l’immobilier, la valeur moyenne des biens des résidents « est inférieure de 20 % » à ceux de Nouméa. L’économie pâtit également de cette situation. « 48 % des entreprises du sud déclarent avoir une activité réduite, voire inexistante, contre 34 % dans le nord. » Le tourisme n’est pas épargné. Le taux de remplissage moyen des gîtes du Sud est de 39 % contre 55 % pour ceux de La Foa entre 2019 et 2023. Les embouteillages, le manque d’infrastructures et de services sont également pointés du doigt.

Dans ce contexte, 85 % des Mondoriens du sud et 74 % des autres estiment que la route de désenclavement est d’intérêt général. L’association propose aussi d’autres mesures : la création d’une antenne de l’université, le Néobus, le développement d’activités autour du parc de la Rivière bleue et de la baie de Prony, l’installation d’agriculteurs…