Àseulement 18 ans, Arthur Arutkin est le plus prometteur des supistes tricolores. Vice-champion de France en titre en beach race et longue distance, il est sur le Caillou pour un mois et demi. « Je suis venu m’entraîner au chaud car l’hiver en France, ce n’est pas la meilleure saison. En plus, Titouan Puyo est ici et c’est un des meilleurs rameurs. Je peux donc m’entraîner avec lui. Ensuite, selon les conditions météo, je fais du surf, du windsurf et j’en profite pour visiter la Calédonie », précise Arthur Arutkin. Le jeune supiste partage son séjour calédonien avec sa sœur, qui connaît le windsurfer calédonien, Fred Morin, devenu leur guide sur l’île. « Je suis avec ma petite amie ainsi que son frère et sa mère, Nancy Tuyen. Elle m’a d’ailleurs souvent accompagné et conduit au reef ou en downwind pour que je puisse surfer ou faire du sup, ajoute Arthur. Je me suis entraîné en sup de race et baladé avec Titouan, qui est un bon ami. Je suis allé naviguer de nombreuses fois avec Antoine Albert, un windsurfeur PWA. »

« Un bel endroit »

Quand on demande au champion ce qu’il pense du Caillou, un large sourire s’inscrit sur son jeune visage : « C’est vraiment un bel endroit, unique au monde, où l’on peut pratiquer à tous les niveaux. » Côté concurrence, si le métropolitain avoue qu’ici, le niveau est « excellent en Sup de race avec Titouan, champion du monde, il y a aussi beaucoup de bons rameurs surtout en downwind. J’ai eu l’occasion de ramer avec eux et il y a aussi des jeunes talentueux comme Clément Colmas. En windsurf, il y a évidemment Robert, qui est une légende, et Antoine Albert, qui fait du freestyle sur le World Tour. J’ai aussi croisé deux, trois jeunes qui envoyaient bien en freestyle même si je ne m’y connais pas beaucoup. » Enfin, concernant ses objectifs pour la saison à venir, Arthur Arutkin avoue qu’il fera le « maximum d’évènements en Sup de race et windsurf et quelques-uns en Sup de vague, si possible en donnant le meilleur de moi- même dans toutes les disciplines. »