L’Azerbaïdjan déchaîne toujours

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La polémique autour de la signature par l’élue indépendantiste Omayra Naisseline le 18 avril d’une première intention de coopération interparlementaire entre le Congrès et l’Assemblée nationale azérie ne dégonfle pas. « Nous y voyons une ingérence étrangère caractérisée, extrêmement néfaste » note le ministre de l’Intérieur et des Outre- Mer, Gérald Darmanin. Le dossier est « sous contrôle de la DGSI et de la DGSE ».

Le député Nicolas Metzdorf voit là « une erreur des indépendantistes ». Tandis que l’Éveil océanien, pourtant allié des groupes UC-FLNKS et UNI au Congrès, dénonce lui « une faute à la fois politique et morale ». Le parti de Milakulo Tukumuli demande donc « solennellement au président du Congrès de déclarer ce mémorandum nul et non avenu ». Le Palika avertit. « Nous appellons nos camarades du Front à être vigilants sur les démarches faites à l’extérieur. »

Le Sénat coutumier, représenté à Bakou, n’a pas souhaité commenter l’affaire lors de l’assemblée du peuple kanak et a renvoyé vers son communiqué très prudent. Placée au premier plan, l’Union calédonienne dénonce « une polémique inutile » et « réaffirme que le tissage de nos liens internationaux par le biais du FLNKS est un aspect important de notre lutte ».