Une année d’urgences

La concertation entre les représentants politiques de toute sensibilité est primordiale afin de résoudre, une à une, les difficultés. Surtout que ces enjeux sont finalement liés. (Y.M.)

Où va la Nouvelle-Calédonie ? De la ville aux villages et tribus, beaucoup s’interrogent tant les nuages sombres s’amoncellent au-dessus du territoire.

La difficulté est d’autant plus grande qu’une urgence à les chasser tenaille les autorités de tout ordre. Au premier plan, les trois usines métallurgiques de classe mondiale sont au bord de la faillite. Chacun des sites est particulier. Chaque solution sera donc particulière. Les actionnaires, des investisseurs, et surtout l’État sont sollicités. D’autant que le « pacte pour le nickel », voulu par le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire, et censé redresser le pilier économique de l’archipel, prend du temps.

Les finances publiques de la Nouvelle-Calédonie ne vont pas bien non plus. Et là encore, des voyants clignotent : ceux du Ruamm, de la CLR, d’Enercal… Des mesures immédiates s’imposent.

En parallèle, l’avenir institutionnel est à construire. Alors que Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, a lancé le processus de révision du corps électoral, les groupes politiques calédoniens discutent et tentent de trouver des passerelles en vue d’un accord final. Le locataire de la place Beauvau vient juste d’annoncer son retour en février, pour la sixième fois.

Y.M.