SLN : une année 2021 mitigée

L’industriel a dû gérer plusieurs conflits sociaux, de fortes pluies, la perte d’une tranche de la centrale électrique, la crise sanitaire et la hausse des coûts liée à l’approvisionnement en
électricité. Conséquence, le résultat d’exploitation est négatif : – 1,3 milliard de francs l’an dernier. Il était de – 8,5 milliards en 2020. Cependant, dans un communiqué, l’entreprise indique qu’elle « a démontré qu’elle avait la capacité de produire quatre millions de tonnes en rythme annualisé au dernier trimestre ».

Si les exportations de minerai de nickel à faible teneur ont augmenté de 17 %, à près de trois millions de tonnes humides, l’usine a produit moins de ferronickel avec 39 118 tonnes, soit – 18 %. L’ambition pour 2022 est d’atteindre les objectifs en termes de production afin « d’amorcer un retour à une trésorerie positive » (espérée en 2024). La SLN souhaite exporter quatre millions de tonnes humides et produire 50 000 tonnes de ferronickel.

Le métallurgiste vient également de signer un contrat d’approvisionnement de minerai à hauteur d’un million de tonnes de minerai humide par an avec Queensland Pacific Metals pour une durée de cinq ans, renouvelable.