Ce dimanche 24 septembre, le Sénat sera remanié pour moitié et la Nouvelle-Calédonie compte au nombre des circonscriptions qui seront renouvelées. C’est le dernier acte d’une très lourde année électorale qui aura vu successivement l’élection du président de la République et de l’ensemble des 577 députés.
Mais ce dimanche, ce ne sont pas tous les Calédoniens inscrits sur les listes électorales qui seront appelés aux urnes, mais seulement leurs représentants, à savoir les 552 électeurs sénatoriaux que l’on dénommait jusqu’à présent grands électeurs (parlementaires, membres des assemblées de provinces, délégués des conseils municipaux).
Dans le cas de la Nouvelle-Calédonie, l’élection a lieu au scrutin majoritaire à deux tours. Ce qui signifie, comme le stipule la loi, que nul n’est élu sénateur au premier tour de scrutin s’il n’a réuni la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix égale au quart des électeurs inscrits. Dans le cas (très probable d’un second tour), l’élection se fait à la majorité relative. En pratique, les électeurs sont convoqués ce dimanche de 8 h 30 à 11 h 00 au haut-commissariat où se dérouleront les opérations électorales pour le premier tour. Si un second tour est nécessaire, il se déroulera de 15 h 30 à 17 h 30.
Parmi les particularités de ce scrutin, la possibilité de panachage, c’est-à-dire que les électeurs sénatoriaux sont autorisés à rayer le nom d’un candidat et à le remplacer par un autre candidat figurant soit sur une autre liste soit se présentant sous son nom. D’autre part, le vote est obligatoire pour les électeurs sénatoriaux, si bien que tout membre du collège électoral qui, sans cause légitime, ne prend pas part au scrutin encourt une amende de 12 110 francs. Pour rappel enfin : six candidats brigueront les suffrages des électeurs sénatoriaux : Isabelle Lafleur, avec pour suppléant Marc Zeisel, Pierre Frogier et Gérard Poadja, avec respectivement pour suppléantes Léontine Ponga et Nina Julié. Du côté des indépendantistes, Émile Néchero et Jean Creugnet sont suppléés par Rolande Tourte- Trolue et Pouya Méray. Enfin, Manuel Millar, sans étiquette, a pour suppléante Annie Bernard.
C.V.
©gouv
