Ludovic Lanceleur démarre sa saison par une victoire

Il n’y a pas eu photo, le week- end dernier, lors du Trail de la rentrée. Au Mont-Dore, Ludovic Lanceleur a parfaitement entamé une année consacrée aux longues distances et au VTT.

Comme si la terrible chaleur qui s’est abattue sur le stade Boéwa et les pistes mondoriennes ne lui avait rien fait. Frais et souriant, Ludo Lanceleur passe en tête la ligne d’arrivée des 22,5 km du Trail de la rentrée (2 h 32 ‘26). Comme si c’était facile. Mais dans sa tête, c’est la page d’une année frustrante qui se tourne, lui qui n’était plus apparu en compétition depuis le Marathon international, en août 2019. « J’étais à Lifou toute l’année dernière et j’ai été moins présent en compétition ou à l’entraînement, explique le coureur. Si le stade Hnassé est un bijou pour la piste, il n’y a pas assez de dénivelés sur l’île pour les autres entraînements. » Cette année, le licencié de la JSVDT a vu sa situation évoluer. « Je reste à Lifou, mais je vais rentrer tous les week-ends. »

Alors forcément, son agenda est déjà prêt avec des rendez-vous surtout dédiés aux trails de longue distance. « J’ai trois grands objectifs cette année : le Trail des cagous, en avril, l’Ultra- Trail de Nouvelle-Calédonie, fin mai et un trail de longue distance, à Brisbane en juillet. » Si la dernière course est une nouveauté, les deux autres sont déjà bien connues pour le coureur. Tenant du titre de l’UTNC, il a remporté à six reprises le Trail des cagous (2012, 2013, 2014, 2016, 2018 et 2019). C’est donc avec l’étiquette de favori qu’il devrait aborder les échéances calédoniennes.

Fin de saison sur un VTT

Mais pour se préparer, il a également coché d’autres courses. Et il se lancera sur d’autres, pour le plaisir. « Je serai sur la Gigawatt en août. C’est un passage obligé. On est tenants du titre avec Leslie (Nowicki) et c’est une course vraiment sympa. »

Et puis, il sera temps pour Lanceleur de changer de monture. Et ça, c’est une nouveauté. « J’ai acheté un bon VTT, sourit- il. Donc je devrais participer aux grandes courses comme la Pérignon et la Mégarando. L’avantage, c’est qu’elles viennent après mes objectifs, donc c’est parfait. » Une deuxième partie sans prétention particulière, mais qui aura un petit goût de nostalgie puisque Ludovic Lanceleur avait atteint le haut niveau en cyclisme. Pas sur VTT, mais sur route. Il était professionnel au sein du Crédit agricole au début des années 2000. Un retour aux premières amours.

A.B.

©A.B.