L’UC fait le bilan de son congrès

L’Union calédonienne a réuni la presse lundi 11 avril pour faire le bilan de son 52e congrès qui a mobilisé « 600 à 700 personnes » début avril, à Voh. L’objectif ultime a été rappelé : accéder à la pleine souveraineté au plus tard en 2025.

Le parti s’oppose catégoriquement au référendum de projet et affirme que l’Accord de Nouméa n’est pas achevé et qu’il doit aller jusqu’au bout, chacun devant « assumer sa signature ».

L’UC est prête à discuter, mais en bilatéral avec l’État et impérativement en Nouvelle-Calédonie. Les fondamentaux comme le corps électoral, les transferts ou le maintien sur la liste des pays à décoloniser ne pourront être « sacrifiés ». Dans cette optique, l’unité est essentielle et l’UC voudrait intégrer tous les partis nationalistes qui le souhaitent au FLNKS.

En interne, le travail se poursuit pour réformer les statuts du mouvement, produire un état des lieux des accords, sur l’état du pays et son impact sur la population. Un soutien a été apporté aux majorités « qui prennent leurs responsabilités pour réformer le pays et lutter contre les inégalités ». Pour améliorer sa capacité de résilience, le territoire doit innover dans les secteurs porteurs tels que l’agriculture et la pêche, en œuvrant pour la maîtrise des ressources et le contrôle des outils de production.

 

C.M. (© C.M.)