L’engagement d’Edouard Philippe pour la Nouvelle-Calédonie

Dans son discours de politique générale prononcé mardi à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Édouard Philippe n’a évoqué qu’un seul territoire ultramarin : la Nouvelle-Calédonie. Et l’échéance du référendum. « Cette mandature sera celle de l’aboutissement de l’Accord de Nouméa signé il y a 20 ans. S’il n’est pas saisi par le Congrès d’ici mai prochain, le gouvernement, comme le prévoit la Constitution organisera la consultation pour l’accession à la souveraineté au plus tard en novembre 2018. L’État jouera pleinement son rôle d’acteur et de garant de ce processus pour conforter le destin commun, inscrit dans le préambule de l’Accord », a déclaré le Premier ministre, qui ajoute : « C’est un engagement personnel que je prends ici, honoré de reprendre le flambeau de Michel Rocard et de quelques autres après lui ».

Certitude donc : le dossier calédonien sera donc bien « traité » à Matignon, comme par le passé. Plus curieusement le Premier ministre évoque le référendum comme « la consultation pour l’accession à la souveraineté ». Raccourci ou lapsus ? Pour autant, les deux députés du territoire n’ont pas voté la confiance au gouvernement : « La confiance, ça ne se décrète pas. Ça se construit », ponctue Philippe Gomès.

M.Sp. ©AFP