Le Palika fidèle à la doctrine nickel

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Quelques jours après le départ de Bruno Le Maire, le Palika, dans un communiqué, s’insurge contre une volonté de « détricotage » de l’Accord de Nouméa et de la stratégie nickel « qui a donné naissance à l’usine du Nord ». Le ministre de l’Économie, dans le cadre d’un accord sur le secteur, a évoqué la possibilité de vendre le minerai aujourd’hui inexploitable en Nouvelle-Calédonie afin de renflouer les caisses des industriels, ce qui serait une des conditions au soutien financier de l’État. Impensable, pour le Palika, qui soutient la doctrine nickel portée par l’UNI et mise en œuvre par Paul Néaoutyine, dans un objectif de « maîtrise d’une ressource calédonienne ».

Pour le parti indépendantiste, la pérennité du secteur n’est réalisable qu’à la condition « d’un consensus politique » et « sur la base d’une analyse objectif du secteur et de la situation des multinationales ». Il dénonce « l’immobilisme de l’État en tant qu’actionnaire » et les « errements des multinationales en matière de stratégie », critiquant leur inaptitude à s’adapter au marché. Les propos de Sonia Backes et de Nicolas Metzdorf sur le sujet montrent, selon eux, « la volonté de ne pas respecter le dispositif constitutionnalisé qu’est l’Accord de Nouméa ».