Le Congrès des jeunes plaide pour la « carte vitale »

Le Congrès des jeunes s’est réuni samedi dans l’hémicycle du boulevard Vauban, sous la houlette de sa présidente Paule Lepeu. La deuxième session a rassemblé 57 jeunes élus, venus des lycées de l’ensemble du territoire. 57 élus qui ont fait l’apprentissage du travail en commission et adopté un vœu qui sera prochainement examiné par leurs aînés et conseillers élus de la Nouvelle-Calédonie.

« De jeunes élus qui font un apprentissage du travail législatif », remarquait Thierry Santa, le président du Congrès, qui les a accompagnés tout au long de la journée, et ajoutait-il « se montrer intéressé et impliqué dans leur démarche citoyenne ». Cette démarche citoyenne s’est conclue par un vœu en six articles qui regroupent leurs propositions, lesquelles font toutes état d’une solide maturité en termes pratiques.

Ainsi les membres de la commission santé du Congrès de jeunes proposent, à l’instar de la métropole, la mise en place d’une carte Vitale, gratuite pour les plus démunis, qui serait délivrée par les mairies. Objectif : « tendre vers une couverture sociale généralisée mais informatisée et généralisée ».

La commission avenir, s’est pour sa part penchée sur les bourses scolaires et souhaiterait qu’elles soient versées plus rapidement ainsi que selon une formule plus « au mérite ». Selon ces jeunes élus, en effet, « plus on avance dans les études, moins les aides sont importantes ». Ils proposent d’inverser le processus : « les études longues sont les plus coûteuses pour les familles, c’est pourquoi elles devraient être davantage aidées… » Parallèlement, ces jeunes élus préconisent « que les provinces Nord et Îles Loyauté récompensent leurs bacheliers, comme cela se pratique en province Sud. »

La commission contre les violences, et notamment scolaires, a proposé la réalisation d’un clip vidéo dénonçant ces comportements et particulièrement le traitement que certains en font sur les réseaux sociaux et qui s’apparente à une promotion de cette forme de délinquance. Enfin la commission loisirs propose « de terminer les cours une heure plus tôt chaque jour, en échange d’une heure d’étude encadrée et obligatoire, trois jours par semaine ».

En définitive, beaucoup d’idées qui pourraient bien inspirer certaines propositions de textes dans les temps qui viennent.

M.Sp-La Tribune