Dans le cadre de la mise en place de la future TGC, taxe générale sur la consommation accompagnée d’une loi concurrence, compétitivité et prix, la fédération du BTP de Nouvelle-Calédonie souhaite sensibiliser le gouvernement sur « l’inadéquation » de l’article 19 de cette dernière avec l’activité du BTP, deuxième pourvoyeur d’emplois.
« Si l’organisation accueille favorablement cette taxe, fait elle savoir, elle ne peut en aucun cas approuver les mesures qui visent à plafonner les coefficients ou taux de marge ». Pour elle, ce projet doit impérativement être revu et corrigé, au risque, dit-elle, de conduire nos entreprises dans des situations financières désastreuses, d’entraver la concurrence et de représenter un frein à la construction. Elle précise qu’« il est impossible dans un secteur comme le nôtre avec de nombreux intervenants, des contraintes temporelles, financières et des aléas de fixer à l’avance un taux de marge pour chiffrer un marché de travaux ( …) Au final, le taux de marge brute, à chiffre d’affaire identique, différera inévitablement en fonction des spécificités de l’ouvrage à réaliser, du déroulement du chantier et de la place des matériaux ».