La conjoncture reste incertaine au troisième trimestre

Ça va mieux. Un peu. Ou un peu moins mal. Difficile de définir clairement le climat des affaires dans une période où les incertitudes économiques et institutionnelles persistent. Pour autant, la note conjoncturelle de l’IEOM, Institut d’émission d’outre-mer, pour le troisième trimestre se veut le reflet d’un climat plus positif que sur les six premiers mois de l’année.

L’indicateur du climat des affaires, basé sur la perception des chefs d’entreprise, de leur activité et de leur avenir, s’améliore d’un peu plus de trois points au trimestre passé.

La Nouvelle-Calédonie demeure dans une période de croissance ralentie et les entrepreneurs, quoi que moins pessimistes que par le passé, continuent de cibler deux facteurs majeurs dans les risques de dégradation de la situation : des trésoreries qui se tendent et des délais de paiement toujours trop importants.

Le marché de l’emploi en berne

Dans le sillage de l’attentisme ambiant et des incertitudes qui planent, les entreprises affichent des baisses d’effectifs, quoique moins nombreuses que le trimestre précédent. L’emploi salarié privé augmente de 0,3 %, porté par les services et l’industrie. Le secteur du tourisme s’en sort bien avec une progression de 2,6 % de la fréquentation du territoire et une hausse de l’activité des entreprises du secteur. En revanche, le secteur de la construction est sérieusement touché par les pertes d’emplois et cumule 36 licenciements économiques sur la période. « Les perspectives de relance semblent relativement limitées à court terme », ajoute comme une sentence, la note de l’IEOM.

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