Ils vont défendre nos couleurs

Trois Calédoniens participent aux Oceania de tir à l’arc à Tonga à partir de samedi et jusqu’au week-end prochain. Les Cagous vont affronter les meilleurs archers tahitiens, fidjiens, australiens, samoans, néo-zélandais et tongiens. Catherine Gougeon, cadre à la Ligue de tir à l’arc de Nouvelle-Calédonie, les accompagne.

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Quels sont les Calédoniens sélectionnés et leurs objectifs ?

Catherine Gougeon : Trois seniors sont du voyage à Tonga. Il s’agit d’Henry Shiu, dans la catégorie arc à poulie, de Kilyan Tiercelet et d’Isabelle Dussol, tous deux en arc classique. Ils vont tenter de remporter ces Oceania et ont des chances de victoire dans les trois catégories.

Quelle préparation demande un tel rendez-vous ?

C.G. : C’est une préparation d’un an pour les archers avec des minimums à réaliser pour être sélectionné. Puis, c’était dimanche, le regroupement pour la mise au point, les explications du déroulement, la vérification du matériel et les dernières consignes.

 

Quel est l’intérêt pour la ligue de participer aux Oceania ?

C.G. : C’est être présent dans le cadre de l’organisation des futurs Jeux du Pacifique, participer aux congrès des Oceania pour présenter l’évolution dutirà l’arc en Calédonie et faire des propositions pour la candidature pour l’organisation de la compétition en 2018. Côté sportif, c’est l’occasion de rencontrer les archers du Pacifique.

Est-ce que votre discipline attire du monde ?

C.G.: Oui, le tir à l’arc explose depuis maintenant trois ans. Deux clubs viennent d’ouvrir cette année, l’un à Dumbea-Koutio et un autre à Bourail. Il y a en tout dix clubs sur le territoire pour 425 licenciés. L’objectif de la ligue est de passer le cap des 500 licenciés d’ici quatre ans.

À quel âge peut-on commencer ?

C.G. : Selon les clubs, à partir de 5 ou 7 ans. Tout dépend de l’attitude de l’enfant car cela reste une arme si l’enfant n’acquiert pas la notion de sécurité et du danger potentiel. Il n’y a aucune limite d’âge pour s’arrêter.

Propos recueillis par C.S.