Alors qu’on l’imaginait enfin lancé vers son destin olympique après sa deuxième place au Grand Prix de Doha, au Qatar, fin janvier, Aymerick Gally, 25 ans, enchaîne les contre-performances en individuel.
Le week-end dernier au challenge Monal à Paris, il a été éliminé dès le 1er tour du tableau préliminaire. Une déception un peu atténuée par sa deuxième place du tournoi par équipes avec les Bleus. Qu’arrive- t-il au Cagou qui restait sur une 71e place à Sochi, en Russie, et une 64e à Budapest, en Hongrie ? « Je ne sais pas. Je veux trop bien faire et au final je fais mal. » Un problème qui serait plutôt d’ordre psychologique.
« À l’entraînement tout va bien, c’est en compétition que je ne parviens plus à me lâcher. Je calcule trop. » À croire que son exploit qatari, qui aurait pu le libérer, lui a au contraire coupé les ailes.
« Trop de pression »
« Peut-être que je me suis mis trop de pression en me disant que je devais confirmer. Surtout qu’une seule autre performance me permettrait d’être titulaire en équipe de France. » Pour l’heure, c’est l’inverse qui se produit et les doutes planent autour de sa sélection pour l’Euro (Antalya, Turquie, 17-20 juin) et les Mondiaux (Égypte, 15 au 18 juillet). Tout n’est pas perdu pour l’espoir cagou qui aura encore deux rendez- vous qualificatifs pour montrer ce dont il est capable. En Égypte dès la semaine prochaine, puis en Allemagne début mai.
M.M. (© M.M.)