[Dossier] Centre Tjibaou, chantier emblématique

La façade nue, sans les panneaux en bois de la case Vinimoï, à gauche. L’étape de maintenance à cette échéance est « normale pour un bâtiment public ». © C.M.

Malmenées depuis 25 ans par les vents, la pluie, les cyclones, les cases architecturales du centre culturel Tjibaou ont besoin de soins.
Les importants travaux de rénovation engagés le 4 mars consistent principalement en la remise en état des habillages en bois et des pièces métalliques. Financés par l’État et la Nouvelle-Calédonie dans le cadre des contrats de développement, ils se concentrent pour l’heure sur une case. À terme, au rythme des fonds dégagés, il s’agira de nettoyer la totalité des 10 cases : trois grandes, trois moyennes et quatre petites, ce qui représente notamment 2 136 panneaux d’habillage en bois. Un chantier compliqué qui a nécessité une préparation minutieuse.

Le centre culturel Tjibaou, dernier des grands travaux de la République de François Mitterrand, le seul en dehors de l’Hexagone, est emblématique du territoire. Issu des accords de Matignon-Oudinot, inauguré la veille de l’Accord de Nouméa, transféré en 2012 à la Nouvelle-Calédonie, il fait aussi partie intégrante de son histoire.

C’est, plus largement, un édifice de classe mondiale, connu du monde entier, une réussite architecturale signée Renzo Piano, à mi-chemin entre tradition et modernité, parfaitement intégré dans son paysage. Les entreprises impliquées ont conscience d’effectuer
un travail peu commun.

C.M.