Des Miss et une omelette géante

Le plus célèbre des rendez-vous de Dumbéa a attiré plus de 18 000 personnes ce week-end au parc Fayard. Si la plupart étaient là pour la traditionnelle dégustation de l’omelette géante, beaucoup ont apprécié les nombreuses animations sur scène.

 

Dumbéa à sa nouvelle Miss et pour la première fois, elle a été élue durant la fête de la ville. La jolie gagnante se nomme Isabelle Lotaut. à seulement 16 ans, elle pose déjà comme une reine. « Je suis contente de porter haut les couleurs de Dumbéa », assure la jeune fille en savourant son succès. Morgane Blanc et Lindsey Gnibecan, première et deuxième dauphines l’ont accompagnée tout le week-end pour répondre aux nombreuses sollicitations. Une photo par-ci, un selfie par là, les trois jeunes femmes ont presque volé la vedette à l’omelette.

La traditionnelle omelette géante préparée quasiment chaque année depuis 31 ans fut l’un des moments forts de ce week-end. Pour la préparer, les poules de Dumbéa ont dû fournir près de 8 400 œufs. 32 personnes de la confrérie et de nombreux bénévoles ont cassé 700 douzaines en une heure sous un soleil de plomb.

Cette année, les accros ont eu le droit à une omelette aux lardons (20 kg) et fromage (10 kg), saupoudrée d’herbes fraîches récoltées dans les jardins partagés de Dumbéa. Reine Chenot, la présidente de la confrérie a réalisé sa première omelette géante il y a 30 ans et met toujours autant de cœur à l’ouvrage. « Chaque année, on change un peu la recette, c’est du travail mais les gens aiment ça ! », se réjouit la coordinatrice de comités de quartier de la ville de Dumbéa.

Outre ce rendez-vous incontournable, la fête de la ville au parc Fayard reste un moment de détente pour de nombreuses familles qui peuvent profiter des activités nautiques, des stands de restauration et d’artisanat. Cette année, le comité d’organisation a ajouté une petite touche d’originalité sur scène avec une programmation éclectique. Des danses et musiques africaines signées Kanafrika, des chorégraphies de l’île de Pâques de Haka’ara-ori rapa nui, et de multiples concerts de soul, groove et de musique tahitienne. « Samedi soir, pour la première fois il y a eu un spectacle fusion, hip-hop, slam, breakdance avec Yamakasi et Crew Funky Swarm », précise Sébastien Holdrinet, responsable du service culture à la mairie de Dumbéa. Le week-end s’est achevé au son des tambours japonais. Décidément, l’édition 2015 fut une véritable invitation au voyage.