De l’espoir pour le nickel

L’avenir du nickel est incertain. Entre les annonces tonitruantes du président des Philippines, Rodrigo Duterte, les prévisions de reprise à la hausse de la croissance chinoise et la baisse des stocks mondiaux font repartir les cours à la hausse. Des frémissements qui sont généralement de courte durée dans un contexte de tendance à la baisse. Un rapport publié par la Banque mondiale courant juillet laisse toutefois entrevoir des perspectives plus
réjouissantes à long terme.
Le document The growing role of minerals and metals for a low-carbon future, analyse le poids des métaux et minéraux dans la transition énergétique qui a été engagée. Les experts de la Banque mondiale estiment que les pays riches en ressources auront d’importantes opportunités de développement liées aux technologies vertes, en particulier pour la production d’éoliennes, de panneaux solaires, ou encore de batteries destinées à stocker l’énergie produite.
Le nickel fait partie de ces ressources et la Banque mondiale précise qu’il convient de ne pas négliger les réserves calédoniennes de nickel. Si la demande en métaux risque sans doute d’augmenter dans les 50 prochaines années, l’évaluation de cette augmentation reste encore très incertaine. Elle dépendra notamment du scénario retenu pour réduire l’augmentation du réchau ement climatique et des technologies privilégiées pour y parvenir. La Nouvelle-Calédonie est ainsi précisément identifiée concernant la production de batteries qui servent aujourd’hui au fonctionnement des véhicules électriques.

Le rapport est téléchargeable dans son intégralité sur le site de la Banque mondiale (www.banquemondiale.org).