Calédonie ensemble : « Un référendum d’avenir partagé »

Philippe Gomès, lors du 15e congrès de son parti ce week-end à Nouville, a proposé un « référendum d’avenir partagé » plutôt que « deux référendums d’avenir opposé ».

L e 15e congrès de Calédonie ensemble a permis d’entériner une bonne en fois pour toute sa volonté d’aller vers un référendum partagé. Philippe Gomès, après être entré en scène, tel une star sur I will survive de Gloria Gaynor, a promis « d’inventer une nouvelle page de l’histoire » en prônant le « chemin de la conciliation » et ainsi en en voulant « privilégier un référendum d’avenir partagé au lieu de deux référendums d’avenir opposé ». Le leader de Calédonie ensemble veut, parce qu’il est inutile de « poser les mêmes questions tous les deux ans », que les Calédoniens se prononcent « sur un projet aux dimensions sociales, économiques et culturelles ».

Et Philippe Gomès de préciser : « On est les seuls à avoir développé un autre projet qui s’inscrit dans notre histoire, avec ce référendum de projet, d’avenir partagé ! Un projet qui réconcilie souveraineté et République. »

L’invité surprise

Ce 15e congrès, a semble-t-il démobilisé une partie des troupes de Calédonie ensemble. Du moins certains sceptiques ont pu se faire une idée et quelques huées se sont fait entendre à certains moments. Est-ce les a aires juridico-politiques du moment qui touchent les leaders du parti, le retard d’annonce de la tête de liste aux provinciales ou certains désaccords sur la politique menée à l’heure du bilan qui ont fait ressortir cette sensation ?

En tout les cas, le parti a tout de même tenu à faire une nouvelle fois le buzz en présentant « un invité de taille », comme ses représentants l’ont souligné, en la personne de Didier Guénant-Jeanson.
L’ancien secrétaire général de l’Usoenc a donc confirmé publiquement son soutien à Calédonie ensemble. On ne pouvait en attendre moins de celui qui est depuis des années dans les petits souliers de Philippe Gomès, si l’on en croit aux déclarations des indépendantistes qui avaient, dès 2015, dénoncé sa nomination en tant que représentant de la Nouvelle- Calédonie au Conseil économique, social et environnemental national, et ce, grâce au fondateur de Calédonie ensemble. Avec cette volonté de soutenir Calédonie ensemble, les Calédoniens savent enfin comment a pu agir celui qui était l’ancien représentant de l’intersyndicale vie chère !

C.S