Sympathique, mesurée et éloquente, Andréa Lux, tout juste sacrée Miss Nouvelle-Calédonie 2016, séduit chaque jour davantage. Âgée de 18 ans, la jeune étudiante en droit enchaîne cette semaine les shootings et les interviews, premières étapes indispensables de son règne avant l’élection de Miss France, en décembre. Un rêve de petite fille. Confidences…
Quel est votre état d’esprit quelques jours après l’élection ? La pression est-elle un peu retombée ?
Andréa Lux : Oui, le stress et la pression sont un peu redescendus. Mais dans ma tête, je suis toujours sur un petit nuage. J’ai encore du mal à réaliser ce qu’il m’arrive. On s’est toutes lancées en espérant décrocher le titre mais quand on entend son nom dans le top 4, c’est assez impressionnant et quand le décompte se fait, qu’il reste les deux finalistes, il y a tellement de choses qui vous viennent à l’esprit ! J’en aurais presque oublié mon nom ! C’est un mélange de stress, d’émotion, d’excitation… J’ai tout de suite regardé mes parents. Ils étaient tous en train de pleurer ! C’était extraordinaire.
Comment gère-t-on tout cela à 18 ans ?
Franchement, c’est génial. C’est juste un peu difficile de s’imaginer représentante du pays, si je puis dire, représentante de l’image du pays à Miss France. Je ne suis majeure que depuis le début de l’année, donc, c’est vrai que cela fait beaucoup à assimiler, mais je suis ravie.
Vous avez reçu de nombreux messages de félicitations…
J’en ai reçu pas mal, plus de 300 ou 400. Après l’élection, je n’arrivais pas à dormir et j’ai passé la nuit à répondre aux messages. Depuis, j’essaie de répondre au fur et à mesure pour ne pas être trop en retard.
Quelle est votre histoire ?
Je suis née à Nouméa. Ma famille est originaire de Bourail depuis plusieurs générations. J’ai passé le plus clair de mes week-ends et de mes vacances là- bas, en famille. J’ai passé pas mal de temps à Moindou aussi, donc je suis habituée à sortir de la ville.J’ai toujours été scolarisée à Nouméa, à Ernest-Risbec, Jean-Mariotti, au lycée Lapérouse et je suis maintenant à l’Université, en première année de droit, j’aimerais devenir notaire. J’ai une sœur, une demi-sœur et un frère du côté de mon père. J’ai une vie assez simple.
Comment vous définiriez vous en quelques mots ?
Je pense être ouverte. Ouverte aux opinions, aux croyances. Je suis assez simple de nature. Avant l’élection, je n’avais pas l’habitude de me montrer. J’avais fait quelques photos pourtant j’étais timide. Mais ça va mieux ! Et pour finir je pense que je suis facile d’accès. Je ne juge pas les gens et je m’entends bien avec tout le monde.
Quelques défauts ?
L’impatience ! C’est vrai que d’attendre, de travailler pendant trois mois était un challenge parce que cela ne paie pas tout de suite : le sport, la nutrition, les évaluations. Je suis un peu curieuse aussi mais j’essaie de me limiter…
Quelles sont vos passions ?
J’aime beaucoup la littérature. Les classiques, le fantastique aussi. J’aime beaucoup le cinéma également – je m’intéresse aux techniques de montage – et j’aime la photographie. J’ai essayé plusieurs sports mais cela n’a jamais été régulier et durable ! Sauf depuis la préparation pour Miss Nouvelle-Calédonie.
Pourquoi Miss Nouvelle Calédonie ?
J’en ai toujours rêvé. C’est une émission que je regardais tous les ans, et, c’est marrant, parce que l’année dernière, j’en parlais avec mon frère, je lui disais que ça me plairait beaucoup. Il m’avait dit de me présenter mais je lui avais répondu que j’étais trop timide et que je n’aurais jamais le courage. Et que même si j’avais ce courage, il fallait encore que je sois retenue ! Et un an, après j’y suis !
Quelles sont les prochaines étapes ?
On doit avoir une réunion pour préparer Miss France, les dates de départ, le coaching, le matériel que je vais devoir emporter. L’élection a lieu en décembre et techniquement, on devrait y être un mois, un mois et demi avant. La préparation va débuter en septembre-octobre ici avec les cours de communication, la culture générale…
Qu’est-ce qui vous tient à cœur dans ce pays ? Que souhaiteriez vous mettre en avant ?
Je trouve que la Nouvelle- Calédonie est un pays très chaleureux et accueillant. Les gens sont souriants, agréables. Et puis, on vit bien ici ! On est un peu isolés, on n’a jamais de gros soucis et c’est vrai que l’on ne s’en rend peut-être pas assez compte…
©David Hong
Soirée Miss Nouvelle-Calédonie 2016, une formule plus dynamique
Le comité Miss Nouvelle-Calédonie a voulu cette édition plus ambitieuse que les précédentes. On retiendra, en particulier, les immenses décors sur scène réalisés par les élèves de l’EFPA, les animations en 3D sur l’univers marin et les robes recherchées des créateurs locaux.
Le partenariat avec NCTV, et notamment les séquences d’interview réalisées en coulisses en direct, ont permis de dynamiser la retransmission. « Le partenariat avec NCTV, une chaîne 100 % calédonienne qui monte, est très satisfaisant », souligne la présidente du comité Amandine Bui- Duyet. Quant à notre Nouvelle Miss ? « Le public a voté et le comité est très content de ce résultat. Andréa est très assidue, très sérieuse, et je ne pense pas que nous aurons des problèmes pour la préparation. Certaines années sont plus difficiles que d’autres, mais j’ai pleinement confiance pour celle qui s’annonce », conclut la présidente.
C.M.
©David Hong/Comité Miss NC
Couverture © Teikidev Photographe
MUA : Orama NOBLE
Coiffure : NC Estética et Revlon Professional
Direction artistique et Stylisme : Heiarii Robson
Garde Robe : Comité Miss Nouvelle Calédonie
