Après l’accord parisien entre Les Républicains de François Fillon et l’UDI qui offrent leur soutien à Philippe Gomès dans la 2e circonscription de Nouvelle-Calédonie, la très vive réaction de responsables locaux des Républicains ne s’est pas fait attendre…
« Nous, les Républicains de Nouvelle-Calédonie, apprenons avec stupeur qu’une investiture les Républicains-UDI a été accordée à Philippe Gomès dans la deuxième circonscription pour les élections législatives des 11 et 18 juin 2017 », écrivent-ils dans un communiqué daté de ce jour.
« Cette décision, poursuit le communiqué, lourde de conséquences pour notre famille politique, démontre à la fois une méconnaissance inquiétante du dossier calédonien par les appareils politiques métropolitains et l’expression de la volonté de Pierre Frogier en échange de quelque arrangement inavouable.
Nous rappelons que le socle constitutif de notre groupe se fonde sur notre attachement au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, sur un exercice sans concession des compétences régaliennes par l’État et sur le respect des engagements pris par les Calédoniens dans l’accord de Nouméa.
Ce sont ces valeurs et ces convictions que devront défendre les députés élus en juin prochain au niveau national alors que se profile la consultation de sortie de l’accord de Nouméa.
Se présenter sous la bannière Les Républicains devant des électeurs qui sont appelés aux urnes implique d’être de droite, d’être libéral et d’affirmer que le seul avenir viable de la Nouvelle-Calédonie est dans la France.
Or, Philippe Gomès ne porte ni ces valeurs ni ces convictions. Il ne saurait donc en aucune manière être notre candidat dans cette élection déterminante pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie et de ses populations.
Les Républicains de Nouvelle-Calédonie promettent in fine de « dévoiler les dessous des cartes qui ont conduit à une telle forfaiture » la semaine prochaine…
M.Sp.
