Organisée par le club de l’Olympique natation depuis 1995, cette traversée est la plus importante épreuve de natation en eau libre de Nouvelle-Calédonie au niveau du nombre de participants et la deuxième après la traversée du phare Amédée, si l’on tient compte du temps et de la longueur.
Mais cette épreuve, devenue classique, est avant tout un grand rendez-vous familial où nageurs confirmés et amateurs partagent la même traversée. Cette manifestation regroupera cette année encore environ 600 nageurs et mobilisera plus de 50 bénévoles pour l’encadrement et l’animation de la course. Un évènement qui demande plus de dix mois de préparation pour les dirigeants du club. L’objectif est, bien entendu, de réaliser son meilleur chrono et de se rapprocher du record de la traversée.

Quels seront les favoris ?

Dans l’eau, il y a aura des bonnets de tous âges, c’est ce qui fait de la traversée une compétition à part. Certains nageurs ont à peine 7 ans, alors que d’autres n’osent plus compter les années qu’ils ont passées dans l’eau. La course, si c’est assurément une réunion de famille, c’est aussi pour beaucoup un objectif : celui d’être le meilleur avec soi- même et de battre son record de traversée. L’année dernière, l’édition avait été étonnante. Sur un parcours plus court, en raison des conditions météorologiques et d’une forte houle, c’est un jeune garçon de seulement 14 ans, Hugo Savignac, qui avait, à la surprise générale, remporté l’épreuve et à la barbe de tous les favoris comme Olivier Bargibant, victorieux en 2015, qui devrait être dans l’eau cette année. Chez les femmes, Charlotte Robin, championne du monde master du 3 km en eau libre, sera sûrement de la bagarre. « C’est son épreuve et rappelons qu’elle avait terminé deuxième l’an passé, à deux doigts d’être la première féminine à remporter la traversée », explique le directeur de course de la traversée, Eric Lucini.

Tout dans le cap

Pour être le plus rapide, il n’y a pas de secret : il faut aller vite, mais il faut aussi savoir où l’on va. Eric Lucini précise : « Le plus important est certes de nager vite, de gérer la distance mais surtout de bien s’orienter. Il faut constamment lever la tête pour voir les bouées et faire la plus courte distance. Et si les conditions de mer sont bonnes, on pourrait s’approcher, voire battre le record. » La course s’échelonnera en quatre départs pour quatre catégories avec, dès 8 heures, les non-licenciés, suivis, quatre minutes après, des triathlètes. Deux minutes plus tard, les licenciés se jetteront à l’eau, et ensuite, ce sera au tour des nageurs avec palmes. Le marquage des nageurs se fera de 6h45 à 7h45. Petite précision de l’organisation de course : l’épreuve se déroulera en même temps que les dimanches en mode doux de la mairie de Nouméa. Pour l’occasion un parking sera ouvert sur le terre- plein à côté de la Casa del Sole, en face de l’aquarium.

C.S