La Tribune – Mardi, le conseil municipal de Nouméa a donné le feu vert à sa maire pour solliciter du haut- commissaire, Vincent Bouvier, « l’autorisation d’acquérir, de détenir et de conserver le stock d’armes et de munitions appartenant à la catégorie des moyens de force intermédiaire pour les besoins de la direction de la police municipale ». Précisons qu’il s’agit d’armes d’auto-défense, réputées non létales : tonfas, tasers, flash-balls et aérosols lacrymogènes ou incapacitants. C’est la procédure administrative, un peu compliquée et pas seulement dans sa formulation, qui devrait conduire les services de l’Etat à entériner la décision de la ville de Nouméa, afin que les policiers municipaux puissent toucher leurs armes et munitions et ainsi parfaire leur formation entamée en début d’année. Car sans matériel, pas de formation complète des agents, comme le faisait remarquer Romain Paireau, le directeur de la police municipale de Nouméa. La députée-maire de Nouméa a tout de même été obligée « d’en toucher deux mots à Manuel Valls, lors de sa visite à la mairie », tant les services du SAELSI (Service de l’achat, de l’équipement et de la logistique de la sécurité intérieure) peinent à décoffrer outre-mer leur précieux armement.
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