Plus fort que le ping-pong…

Une nouvelle discipline vient de voir le jour sur le territoire : l’ultimate ping ou ping géant. L’idée est de rassembler quatre tables de ping-pong pour agrandir la surface de jeu et apporter de nouvelles sensations.

L’ultimate ping était jusqu’à mardi une discipline non pratiquée sur le territoire. Inventée par les Allemands en 2012, elle s’est développée depuis quelques années en Europe et depuis 2014, un championnat du monde a même vu le jour.
Le principe est simple, quatre tables de ping- pong sont réunies et séparées par un let qui mesure 31 cm de haut, soit deux fois plus qu’un let de tennis de table traditionnel.

C’est Vincent Bigotte, conseiller technique de la province Sud pour le tennis de table depuis n 2017, qui propose ce nouveau sport. « C’est la puissance du jeu avant tout. C’est en fait un mix entre le tennis, le tennis de table et le squash dans les déplacements. Les sensations sont di érentes et appellent à beaucoup de créativité avec des roulettes (balle qui contourne le filet et roule ensuite sur la table), des rétros dans les jeux courts et envoyer ce que l’on appelle des parpaings », indique celui qui a eu l’occasion de pratiquer ce sport en Métropole avant de le faire découvrir, ici, sur le Caillou.

Des règles adaptées

En augmentant la surface de jeu, donc les amplitudes de mouvement, l’ultimate ping demande, certes, de savoir jouer au tennis de table, se déplacer correctement et surtout rapidement, mais de prendre l’habitude de « lâcher ses coups à l’inverse du tennis de table traditionnel où l’on doit se retenir en privilégiant plutôt la technique, explique Vincent Bigotte. C’est un jeu plus accessible aux joueurs qui peuvent enfin se lâcher dans le mouvement ».
Avec la surface de jeu différente, les règles on du être adaptées. « Par rapport au tennis de table traditionnel, les joueurs ont droit à un deuxième rebond sur la table, les services sont obligatoirement en diagonale et ne peuvent être amortis comme au tennis, en n, on peut s’appuyer sur la table compte tenu des coups portés par l’adversaire », précise le conseiller technique.

Un premier challenge

Si des contacts ont déjà été pris avec différents clubs du territoire pour organiser des sessions découverte d’ultimate ping, des créneaux d’entraînement sont proposés les mardis et vendredi soir à la salle Jean-Noyant, à Motor Pool, Nouméa. Le premier challenge a d’ailleurs vu le jour cette semaine. « Chaque dernier mardi du mois, à partir de ce mois-ci, nous organisons un tournoi qui compose ce premier challenge. Celui qui aura gagné le plus de tournois remportera ce challenge dont la nale est prévue pour novembre. Tous les pongistes peuvent y participer. »

Le but est de faire découvrir cette nouvelle discipline, faire revenir d’anciens joueurs et dynamiser le tennis de table en général. Vincent Bigotte espère que les clubs vont petit à petit s’équiper de filets d’ultimate ping et mettre en place des créneaux et les installations nécessaires pour développer cette nouvelle discipline qui fait de plus en plus d’adeptes un peu partout dans le monde. « Et puis nul besoin d’avoir déjà pratiqué le tennis de table traditionnel, on peut commencer dès le plus jeune âge », conclut le conseiller technique qui en appelle aux partenaires pour mettre sur pied comme il se doit ce nouveau sport sur le territoire.

Si l’ultimate ping ou ping géant vous tente, contactez Vincent au 93 67 12.

C.S