Pandathlon 2017 : La course dimanche

Comme tous les ans, le WWF organise le Pandathlon. Course, marche et chantier éco-citoyen, la manifestation, qui rassemble des centaines de participants, se déroule en deux temps. Ce dimanche, premier round avec la course.

Le Pandathlon est « un défi solidaire qui permet d’intervenir là où la nature en a besoin », selon le WWF, organisateur de l’événement. Il s’agit donc d’une course ou d’une marche sur un site à fort enjeu écologique, dont les bénéfices sont entièrement dédiés à sa protection ou sa restauration. Depuis la première édition, en 2015, les responsables du WWF ont donc choisi la Haute-Dumbéa. Un site qui a subi de nombreuses agressions, notamment par d’anciennes exploitations minières et, jusqu’à 2009, par des incendies à répétition. Depuis 2012, le WWF a lancé la restauration des forêts de la branche Est, grâce à l’organisation de chantiers éco-citoyens. Le but est de contribuer à « recréer un verrou forestier sous le barrage et protéger en aval les populations du risque d’inondation et préserver et restaurer le service rendu par la forêt à l’homme, en garantissant le maintien de la première ressource en eau du Grand Nouméa ». De 2012 à 2014, ce sont 3 000 arbres qui ont été plantés à raison de 1 000 arbres par an. En 2015 et 2016, grâce à l’organisation des deux premières éditions du Pandathlon et à la mobilisation des acteurs pour ce projet, ce sont 13 000 arbres qui ont été replantés (4 500 en 2015 et 8 500 en 2016). « Cette année, l’objectif est d’atteindre 5 000 arbres supplémentaires », confie le WWF.

700 participants attendus

La première partie du Pandathlon, qui se déroule ce dimanche 11 juin, sera la course, les inscriptions et les dons permettant de faire un chantier de restauration forestière deux semaines plus tard sur ce même site, le 25 juin. Pour des raisons de logistique et écologique, l’organisation prévoit 700 places maximum. Les inscriptions se font sur eticket.nc (3 000 francs par adulte et 2 000 pour les moins de 18 ans). Pour cette course, deux parcours de trail seront proposés. Les 10 km, avec un peu plus de 250 m de dénivelé positif, sont accessibles à tous, à partir de 14 ans. Les 16 km, avec un peu plus de 750 m de dénivelé positif, sont ouverts aux plus de 18 ans, sans contre-indication médicale. « Deux arbres seront mis en terre pour chaque inscription », précise le WWF.

Minimiser l’empreinte écologique

« Des efforts particuliers sont mis en œuvre pour faire du Pandathlon un événement éco-concu », explique le WWF. L’organisation travaille d’ailleurs avec Challenge organisation pour limiter au maximum l’empreinte écologique. Ainsi, les inscriptions se font par internet à la place des bulletins papier, les supports de communication sont aussi limités au strict nécessaire. Les participants sont encouragés à utiliser le covoiturage pour se rendre au Pandathlon, le balisage sera récupéré pour être réutilisé. Les coureurs seront soumis à une charte de bonne conduite, des stands d’information sensibiliseront le public aux enjeux environnementaux de la Dumbéa, un tri des déchets sera proposé à l’arrivée ou encore la restauration, issue de la permaculture, sera présentée par l’association Male’va.

Côté pratique

Le rendez-vous du Pandathlon 2017 est donné à 7 h 00 du matin au parc Fayard aux coureurs du grand raid et à 7 h 30 aux coureurs du petit raid pour la remise des dossards. Les participants seront acheminés par bus sur le départ de la course et au village d’arrivée pour les accompagnateurs. Il sera mis à la disposition des coureurs un vestiaire, cependant il est demandé que les effets personnels soient mis dans un sac n’excédant pas 30 litres. Les prix seront remis le jour de la course sur le village d’arrivée aux alentours de midi.

C.Sch