On se chauffe pour le Blackwoodstock

Dans une semaine, les 22, 23 et 24 septembre, les amateurs de bon son ont rendez-vous à Teremba pour le Rock & Art Festival Blackwoodstock. Et cette cinquième édition promet d’envoyer du lourd.

Deux milles personnes s’étaient déplacées l’année dernière, on s’en souvient, à Fort Teremba où se tenait pour la première fois le festival, avec des artistes internationaux de renom à l’instar de CharlElie Couture, Billy Ze Kick ou Palace of the King. L’association Blackwoodstock espère faire encore mieux pour cette cinquième édition.

Un sacré line up

Sur les plaines de Moindou et ce site classé et géré par l’association Marguerite, partenaire de l’événement, pas moins de cinq scènes vont être installées, dont celle des Francofolies. Cinq tonnes de matériel vont être acheminées et les festivaliers pourront profiter de 50 heures de musique.

13 groupes internationaux sont à l’affiche : le compositeur chanteur Thomas Fersen, le groupe de rock alternatif Les Wampas, Les Moustaches Gracias et Jérémy Nattagh, venus de Métropole ; Yellowstone et Tikahiri, venus de Tahiti. À voir par ailleurs, Uncle Fester, un trio métal/rock arrivant de Nouvelle-Zélande, Shaun Kirk, chanteur australien de blues/soul et Les 3 accords, groupe de rock pop originaire du Québec.

Les Américains seront bien représentés avec Pete International Airport et son rock néo-psyché, Naked Giant, master du « punk and roll », et surtout les Dandy Warhols que l’on ne présente plus ! Enfin, le festival est ravi d’accueillir les rockeurs psychédéliques japonais du groupe Kikagaku Moyo, des pointures tokyoïtes reconnues à travers le monde et notamment aux Etats-Unis.

Les artistes locaux ne seront pas en reste avec une quarantaine de groupes dont Botox, Full Bordel, Havana-B, King Biscuit Time, Sandy Factory, Youpi, Morning Phoenix, Y en a sous le chapeau, InfiltraSon, les Simones qui rempilent pour une autre édition et bien d’autres encore. À noter que pour la première fois, le festival va s’ouvrir à un autre style musical et offrir une nuit « électro », de la musique non- stop jusqu’au petit matin samedi. Sur scène, le collectif électro rock Red Shirts qui va présenter un jam électro. Il sera ensuite relayé par Benj & Exa, Garak & Moebius, Whoopynez et San & Tac. Les autres arts seront aussi représentés avec une scène dédiée aux comédiens et ouverte aussi samedi aux musiciens acoustiques qui voudraient s’essayer à la scène.

Ajustements

Comme l’an passé, une immense aire de camping, équipée et sécurisée, va être aménagée. Mais cette fois, la zone sera plus en retrait, à la place du parking de l’an dernier. Deux grands parkings publics seront également prévus à proximité. On retrouvera par ailleurs un espace restauration et buvette dont un bar à vin. L’introduction d’alcool sur site est toujours interdite et les contrôles seront plus stricts que l’an dernier, prévient l’organisation. De nouvelles poubelles, plus adaptées, sont prévues ainsi que des « écocups », gobelets réutilisables, pour préserver l’environnement. 170 bénévoles, « un groupe qui s’est professionnalisé », sont à l’œuvre pour faire du festival une nouvelle réussite. L’ouverture est prévue vendredi 22 septembre à midi. Les festivités commenceront à 17 heures.


Un public différent des « Franco »

Julien Clerc, Ben Harper, les Francofolies, Charles Aznavour… Décidément les évènements s’enchaînent en ce moment en Calédonie. Mais pas d’inquiétudes du côté du Blackwoodstock pour Jean- Marc Desvals : « C’est vrai que nous avons collaboré avec les Francofolies pour ne pas se marcher dessus. Mais ce n’est pas le même public et nous comptons sur notre identité propre pour plaire : le Blackwoodstock, c’est un festival plus roots, associatif, un peu déjanté… » Le président de l’association d’ajouter que cette « dynamique » du moment ne peut être que bénéfique pour le développement de la culture.

Informations sur wwww.bwsf.nc ou sur Facebook : Blackwoodstockfestival Billets en vente sur etickets.nc

C.M.