Les équipes iront rencontrer les Calédoniens dans tous les quartiers, mais aussi dans les communes du Grand Nouméa et de brousse très rapidement. Alors ne soyez pas surpris si l’on frappe à votre porte pour discuter. Les militants et sympathisants des Républicains calédoniens posent ainsi des questions aux personnes abordées (voir encadré), échangent. « Nous sommes bienveillants, notre priorité étant par ce travail de savoir avant tout ce que veulent les Calédoniens, de les sensibiliser sur le référendum et de leur expliquer pourquoi voter non massivement. »

Un accueil encourageant

Depuis le début de cette opération, l’accueil des habitants des quartiers déjà visités est agréable et très positif. « Nous sommes très bien accueillis, poursuit Pierre Mestre, et les personnes abordées sont contentes que ce soit des élus, des militants ou de sympathisants qui viennent à eux. Les échanges sont encourageants, que nous ayons à discuter avec un loyaliste, un indépendantiste ou une personne sans appartenance politique. Tous aiment échanger, qu’il soit de notre avis ou pas, sur la question référendaire, la question du corps électoral, l’avenir de la Calédonie. Nos avons a aire à des personnes déjà déterminées dans leur choix de vote, d’autres encore indécises, et d’autres qui ne comprennent pas pourquoi elles ne peuvent pas voter alors qu’elles ont investi en Calédonie. » Pour le référent, les échanges sont, de toute manière, très constructifs pour faire avancer le débat.

Les élus rencontrent les jeunes

Les jeunes Calédoniens, la cellule « jeunes » des Républicains calédoniens, ont également mis sur pied une opération de communication cette semaine. Mercredi soir, ils organisaient le premier « open politique » du parti, à l’Endroit, à la Baie-des-Citrons. Les personnes de 18 à 35 ans, qui s’étaient inscrites au préalable sur Facebook, ont pu rencontrer, en tête-à-tête à la manière d’un speed dating, les élus du parti politique. « Chaque élu avait une dizaine de minutes pour parler de ses sujets à une douzaine de jeunes, puis un autre élu se présentait avec d’autres thèmes, ainsi de suite », explique Carl N’Guela, le président des jeunes Calédoniens.

Le but était de discuter, échanger, s’informer, partager avec les élus. « La campagne référendaire et l’avenir institutionnel étaient au cœur des débats, bien évidemment. Mais des sujets comme l’emploi, la formation, l’éducation, la santé, la sécurité ou l’environnement, l’énergie, l’économie le logement, l’histoire des accords ont été abordés. » L’occasion également d’entendre les élus parler de leur projet pour la Calédonie de demain et aux jeunes de poser leurs questions.