Le gouvernement présentera bientôt au vote du Congrès des réformes concernant deux volets de l’utilisation de produit phytosanitaires. Le premier grand changement concerne l’homologation des substances. Les délais d’instruction seront raccourcis et passeront de six mois en moyenne à seulement deux mois. L’idée est de se reposer davantage sur les études des pays en qui l’on peut avoir confiance, comme l’Union européenne, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, donc de gagner du temps. Cela permettra à l’administration d’en consacrer davantage pour les produits venant de pays moins « sûrs » comme la Chine notamment. Le second changement concerne les produits phytosanitaires pour le jardin. À l’image de ce qui se fait en métropole, à partir de 2019, seuls les produits naturels, bio, de base ou les micro- organismes seront autorisés à la vente aux particuliers. En 2018, les importations seront interdites, l’année suivante, la détention sera interdite avant une interdiction d’utilisation totale en 2020. Les produits phytosanitaires chimiques sont également concernés. Des registres au niveau de la distribution seront obligatoires, tout comme des formations plus structurées. Les produits chimiques ne seront par ailleurs plus directement accessibles.
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