L’acteur Aurélien Wiik a lancé le 22 février le hashtag #MeTooGarcons, déclenchant une nouvelle vague de libération de la parole quant aux abus sexuels sur Instagram et X.
Victime de son agent et de personnes de son entourage entre 11 et 15 ans, le comédien dit avoir été inspiré par la démarche de l’actrice Judith Godrèche, qui a raconté l’emprise exercée sur elle par le réalisateur Benoît Jacquot à partir de ses 14 ans. Dans sa publication, Aurélien Wiik lance un avertissement aux auteurs de violences sexuelles. « Votre tour viendra. Vous savez qui vous êtes. » Au Parisien, il déclare s’être « exprimé sur les réseaux pour encourager les autres à signaler leurs histoires ». Certains témoignages émanent de personnalités, comme Andy Kerbrat, député de Loire- Atlantique. Samedi 24 février, il a annoncé avoir subi à l’âge de 3 ans des abus sexuels causés par un « prédateur » aujourd’hui décédé. L’élu La France insoumise précise que sa mère a elle-même vécu sous l’emprise d’un « héroïnomane ». « Mentalement il me torturait, physiquement il me tapait et sexuellement, il m’abusait. »
