C’est historique. Les Australiens vont être consultés sur un projet de modification de la Constitution. Le référendum du samedi 14 octobre vise à octroyer plus de droits aux peuples autochtones. Ils pourraient se prononcer sur les lois qui impacteraient leurs communautés. Un organe consultatif, surnommé « The Voice » (la voix), serait créé pour les représenter. La population n’est pas unanime sur la question qui réveille le racisme. Cette consultation oppose, même au sein des peuples premiers. Le Premier ministre travailliste, Anthony Albanese, appelle ses concitoyens à voter oui, tout en dénonçant une campagne de désinformation autour de la réforme. Le parti libéral pointe une révision inefficace qui divise la société. Des opposants refusent de donner aux autochtones ce qu’ils jugent être des privilèges. Le large soutien au projet s’est étiolé au fil des mois. Des sondages récents placent le non en tête.

Une enquête publiée dans le quotidien national The Australian indique que 63 % des personnes interrogées s’y opposent. Soit quasiment l’inverse d’il y a un an. Pour être validée, la réforme nécessite une majorité à l’échelle de tout le pays et une majorité dans au moins quatre des six États. Des électeurs ont commencé à se prononcer le 3 octobre de manière anticipée. Peu importe le résultat, Anthony Albanese a assuré qu’il respecterait le choix des Australiens.

Un nouveau Premier ministre au Vanuatu

Un mois après son élection, Sato Kilman a été évincé par une motion de censure adoptée sans opposition. Les partisans du Premier ministre sortant ont boycotté le vote, arguant d’avoir perdu leur majorité parce que l’un des leurs aurait été privé de son siège après trois sessions parlementaires manquées. Lors de son mandat, Sato Kilman s’était engagé à revoir un accord de sécurité avec l’Australie au profit de la Chine. Son successeur, Charlot Salwai, 60 ans, n’a pas encore indiqué vers qui pencherait sa politique internationale. L’ancien comptable a déjà occupé cette fonction de 2016 à 2020. C’est le quatrième Premier ministre élu depuis avril 2022.

La France réclame le retrait de la Polynésie des pays à décoloniser

« La Polynésie française n’a aucune place sur la liste des territoires non autonomes », a rappelé Nicolas de Rivière, l’ambassadeur permanent de la France aux Nations unies, mardi 3 octobre. Il est intervenu à New York lors de l’assemblée générale de la quatrième commission de l’organisation internationale. « La Polynésie est autonome, c’est un fait. » L’État français n’avait pas siégé depuis l’inscription de l’archipel en mai 2013. « Il n’existe pas de parallèle entre la situation de la Nouvelle-Calédonie (…) et celle de la Polynésie française », a insisté Nicolas de Rivière, fermant la porte à tout « changement de ligne ».

Transferts d’armes entre la Corée du Nord et la Russie ?

Le trafic ferroviaire entre les deux pays aurait fortement augmenté. C’est ce que révèle une étude privée américaine. Des images satellites haute résolution ont permis d’identifier soixante-dix wagons de marchandises dans une gare frontalière. Cela pourrait indiquer que Pyongyang envoie des armes et des munitions à Moscou.

Sapporo va renoncer aux JO d’hiver 2030

La ville japonaise va officialiser son retrait de l’organisation de la compétition à la suite de scandales autour des Jeux olympiques de Tokyo 2021 et par crainte de ne pas obtenir l’adhésion de la population locale. Un ancien dirigeant d’une entreprise de mode avait été condamné en avril dans une affaire de pots- de-vin avec le comité olympique, rapporte Courrier international.

Un rameur en solitaire secouru

Le jeudi 5 octobre, le COSS, centre opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer, a reçu des messages de détresse d’un rameur effectuant la traversée du Pacifique à la rame en solitaire. Il se trouvait à l’ouest de l’île de Malekula, au Vanuatu. Grâce à l’intervention du Gardian des FANC, le naufragé a finalement été repéré puis récupéré par un paquebot de croisière.