Deux semaines après l’attaque du Hamas contre l’État hébreu, qui a fait plus de 1 400 morts dont 30 victimes françaises, Emmanuel Macron s’est rendu en Israël, mardi matin. Le président de la République française a exprimé sa « solidarité » aux Israéliens, a rencontré des familles de Français et de Franco-israéliens tués, disparus ou retenus en otage dans la bande de Gaza. « Nous nous employons avec Israël et d’autres partenaires à obtenir la libération de tous les otages », a indiqué le chef de l’État français. Il a proposé une « coalition » internationale pour « lutter » contre le Hamas. Il n’a pas ménagé le mouvement islamiste palestinien en rappelant que « la lutte doit être sans merci, mais pas sans règles », invitant au respect du droit de la guerre et humanitaire. Il a rappelé que « les démocraties ne prennent pas pour cible les civils, ni à Gaza, ni nulle part ».

Le même jour, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a insisté devant le Conseil de sécurité pour un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ». L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré de son côté qu’elle devrait cesser ses opérations mercredi soir si elle n’ob- tenait pas de carburant de toute urgence. Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé que 5 791 personnes avaient été tuées depuis le 7 octobre et le début des frappes israéliennes sur le territoire palestinien. Emmanuel Macron s’est rendu mardi après-midi en Cisjordanie, où il s’est entretenu avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que l’attaque du Hamas contre Israël était « aussi une catastrophe pour les Palestiniens ». En fin de journée, le chef de l’État est arrivé en Jordanie, où il devait rencontrer le roi Abdallah II.

Canada : accord historique d’indemnisation pour les enfants autochtones

C’est l’accord d’indemnisation le plus important de l’histoire du Canada : 23,4 milliards de dollars ont été approuvés par la justice en compensation à des autochtones et à leur famille, victimes de discrimination par le système de protection de l’enfance. Des investissements de 20 milliards de dollars canadiens sont également prévus afin de réformer le système de protection de l’enfance. Depuis 2021, des milliers de tombes anonymes ont été retrouvées sur les sites d’anciens pensionnats catholiques, mettant en lumière un sombre chapitre de l’histoire du pays et sa politique d’assimilation forcée, considérée depuis 2015 comme un « génocide culturel ». De la fin du XIXe siècle aux années 1990, quelque 150 000 enfants autochtones ont été placés de force dans 139 pensionnats aujourd’hui fermés. Lors de sa visite en 2022, le pape François avait demandé « pardon pour le mal commis ».

Guadeloupe : l’état de catastrophe naturelle bientôt reconnu

Le gouvernement a enclenché la procédure accélérée pour reconnaître l’état de catastrophe naturelle en Guadeloupe, touchée samedi 21 et dimanche 22 octobre par l’ouragan Tammy. Après avoir été confinés la journée de samedi, les habitants ont connu des inondations sans précédent, dimanche. De nombreux dégâts matériels sont à déplorer. L’approvisionnement en eau et en électricité a également été impacté. Plusieurs usines de production d’eau potable étaient toujours à l’arrêt lundi. Philippe Vigier, ministre délégué en charge des Outre-mer, s’est rendu sur place en début de semaine.

Les vitraux d’un prêtre accusé de pédocriminalité retirés d’une église

Huit vitraux conçus par le père Ribes, prêtre décédé soupçonné d’avoir commis des abus sexuels sur des enfants, ont été retirés de l’église de Sainte-Catherine dans le Rhône. Cette action est le fruit d’un long combat de deux associations de victimes. Surnommé le « Picasso des églises », le père Ribes, décédé en 1994, a été accusé par 49 personnes d’agressions sexuelles et de viols dans les années 1970-1980, dans les diocèses de Lyon, Grenoble-Vienne et Saint-Étienne. Depuis que l’affaire a éclaté en 2022, l’église de Sainte-Catherine est la deuxième, après celle de Dième (Rhône), à décrocher les vitraux du prêtre.

Les femmes en grève en Islande

Mardi 24 octobre, des milliers de femmes, dont la Première ministre Katrin Jakobsdottir, ont cessé de travailler en Islande. Ce mouvement vise à obtenir l’égalité salariale et à dénoncer les violences faites aux femmes. Cette journée a été organisée à six reprises depuis 1975 dans le pays, mais ce n’est que la deuxième fois que la grève est observée toute la journée.

RIP au plus vieux chien du monde

Il s’appelait Bobi. Distingué en février comme le chien le plus vieux du monde par le Guinness World Records, il est décédé à l’âge de 31 ans. Ce rafeiro, race qui a normalement une espérance de vie entre 12 et 14 ans, vivait à Conqueiros, un petit village près de Leiria, au Portugal. « On garde en mémoire les souvenirs de sa longue vie où il a été heureux et, surtout, où il a rendu beaucoup de gens heureux, en particulier sa famille », a confié Leonel Costa, son propriétaire, aux médias locaux.