L’Australie minimise la crise diplomatique avec la Chine lors d’une rencontre économique

Malcolm Turnbull (L) poses with his deputy leader of the Liberal Party Julie Bishop (R) after being sworn in as Australia's 29th Prime Minister at Government House in Canberra on September 15, 2015. Multi-millionaire former banker Turnbull is the country's fourth prime minister in just over two years, part of a recent Australian political tradition of swiftly removing failing leaders. AFP PHOTO / POOL / AFP PHOTO / POOL / LUKAS COCH

L’ambassadeur de Chine en Australie, Cheng Jingye, a jugé, la semaine dernière, que les deux pays devaient considérer leurs développements respectifs dans la région sans cette mentalité de « guerre froide ». Il a rejeté les accusations formulées par Julie Bishop, ministre australienne des Affaires étrangères, selon lesquelles la Chine utiliserait de gros emprunts aux pays du Pacifique pour les « tenir » et que cette stratégie mettait en danger leur souveraineté. La ministre avait ajouté que l’Australie rivaliserait à l’expansion chinoise dans le Pacifique en étant un partenaire de choix, s’assurant de son côté que les petites nations restent maîtres de leurs destins avec des économies stables.

Au Parlement, lors d’un événement économique Chine-Australie, Malcolm Turbull a tenté de rassurer indiquant qu’il y aurait toujours des différences de points de vue et de développement, mais que l’importance était de continuer à se respecter. Le Premier ministre a notamment estimé que les médias contribuaient à noircir l’image des relations entre la Chine et l’Australie.

C.M.