Jeudi 4 mai, le Congrès s’est réuni afin de statuer sur le projet de loi
du pays favorisant l’égalité professionnelle réelle entre les femmes
et les hommes.

Après deux années de travail, des avancées majeures ont été adoptées. Un congé de paternité ou du second parent de 11 jours (14 en cas de naissances multiples) va s’ajouter aux deux jours de congé de naissance
déjà existants à partir de mars 2024.

Le congé de maternité, pour naissance prématurée, va être adapté. Les victimes de violences intrafamiliales pourront déposer un congé de trois jours pour réaliser leurs démarches juridiques. En cas de décès d’enfant, les congés passent de 2 à 15 jours.

Quant aux mères qui reprendraient le travail plus tôt, elles pourront étaler leurs semaines de congé maternité restantes jusqu’aux 2 ans et 9 mois de leur enfant.

SEXISME

Le projet prévoit aussi de compléter le Code du travail par l’inscription de la définition de « l’agissement sexiste », d’installer un outil de prévention de ces agissements avec la mise en place du délégué dédié et de donner un statut protecteur à la victime qui a porté plainte.

Enfin, dans les entreprises de 50 salariés, l’employeur devra procéder à une évaluation annuelle du respect de l’obligation d’égalité professionnelle.