Un 1er-Mai politique pour l’USTKE

Plus de 400 personnes ont défilé à Nouméa, dimanche, à l’appel de l’USTKE pour le 1er-Mai, fête des travailleurs, organisée ici depuis 40 ans. Au cœur des discours, la revendication politique et sociale relative à la vie chère.

Compte tenu des enjeux sur l’avenir institutionnel, l’Union syndicale des travailleurs kanak et exploités va poursuivre son engagement au sein du Comité stratégique indépendantiste (CSI), créé à l’occasion de la consultation du 12 décembre 2021, et s’inscrit dans la position unitaire du FLNKS. Elle participera d’ailleurs au congrès populaire du front indépendantiste ce dimanche 8 mai à la tribu de N’dé, à Païta. « Pour nous, la question de l’accès à la pleine souveraineté n’est pas négociable. Ce sont simplement les modalités pour y accéder sur lesquelles on peut discuter », souligne André Forest, président de l’USTKE.

L’Union syndicale est par ailleurs investie dans le dossier de la vie chère, au sein des groupes de travail au gouvernement et des différentes structures du dialogue social. Pour André Forest, « les choses vont devenir de plus en plus insupportables, en particulier pour une catégorie de la population, et les équilibres sociaux risquent d’être fortement secoués. La capacité de résilience du pays doit se mettre en œuvre à travers des mesures sociales. »

 

C.M. (© C.M.)