Sécurité : un accord entre les Salomon et la Chine ?

An undated handout photo released on March 29, 2022 by the Royal Solomon Islands Police Force (RSIPF) shows a China Police Liason Team officer (C) training local RSIPF officers in drill, unarmed combat skills, advanced usage of long sticks, round shields, tactical batons, T-shape baton, handcuffs, basic rifle tactics and crowd control. (Photo by Handout / RSIPF / AFP) / ----EDITORS NOTE ---- RESTRICTED TO EDITORIAL USE MANDATORY CREDIT " AFP PHOTO / ROYAL SOLOMON ISLANDS POLICE FORCE" NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

Le contenu exact du document n’est pas encore connu, mais l’annonce a fait grand bruit en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les îles Salomon sont sur le point de signer un accord de sécurité avec la Chine, comme l’a « confirmé » le Premier ministre mardi, relève RFI.

Manasseh Sogavare a « démenti toute pression chinoise » et précisé que les Salomon ne comptent pas « demander à Pékin de construire une base militaire ».

Une version préliminaire du projet d’accord a circulé sur le web la semaine dernière. Le texte évoque « des déploiements sécuritaires et navals chinois dans l’archipel ». Des porte-avions, armes au rayon d’action important, seraient donc placés à proximité des côtes australiennes.

Cet accord, destiné à « diversifier les relations [diplomatiques] des îles Salomon », selon les termes du Premier ministre, a déclenché une certaine inquiétude du côté de Canberra et de Wellington, dont les ministres de la Défense « se sont rencontrés » le 25 mars.

« Nous nous inquiéterons de toute action qui déstabiliserait la sécurité de notre région », a déclaré le ministère australien des Affaires étrangères dans un communiqué cité par l’AFP. « Les membres de la famille du Pacifique sont les mieux placés pour répondre aux situations affectant la sécurité régionale du Pacifique. »

L’Agence France-Presse souligne que « des émeutes ont secoué trois jours durant », en novembre, le pays de 800 000 habitants. « Ces manifestations contre le Premier ministre Manasseh Sogavare trouvaient leurs racines dans la pauvreté, le chômage et les rivalités entre îles. »

 

G.C avec l’AFP (© RSIPF/AFP)