Le rebond historique du nickel stimule le secteur en Nouvelle-Calédonie, cinquième producteur mondial. Le prix du nickel a atteint son plus haut niveau mardi 8 mars au matin, atteignant 101 365 dollars la tonne en séance au London Metal Exchange (LME), sur fond de guerre russo-ukrainienne.

Le conflit provoque une flambée des prix des matières premières et une forte volatilité. La Russie est le troisième producteur mondial et premier producteur de produits primaires du métal tels que le nickel raffiné, nécessaire aux batteries des véhicules électriques. Les investisseurs craignent qu’ils ne puissent remplir ses engagements, même si ses principaux producteurs ont, pour l’instant, été épargnés par les sanctions.

Derrière ce dérèglement du marché se cacheraient aussi une grande banque chinoise ainsi que le plus gros producteur de nickel du pays, selon l’agence de presse Bloomberg, qui auraient pris d’importantes positions à découvert sur le nickel.

L’envolée de 250 % en deux jours étant si spectaculaire, le régulateur a introduit des mesures d’urgence et suspendu la négociation des contrats à terme. La bourse envisage une éventuelle clôture de plusieurs jours.