L’enseignement catholique manifeste et se fait entendre

© Congrès de Nouvelle-Calédonie

Grosse mobilisation de la Direction diocésaine de l’église catholique (Ddec), le 12 mai, pour obtenir des collectivités des garanties financières.

La Direction diocésaine de l’église catholique (Ddec), qui regroupe 13 500 élèves dans 61 écoles, collèges et lycées, espérait un accord entre les collectivités pour éviter la cessation de paiement en août.

Pour se faire entendre, enseignants, personnels et parents d’élèves de l’enseignement catholique ont manifesté dans les rues de Nouméa, le 12 mai. Une délégation de ses représentants, dont la directrice Karen Cazeau, a été reçue par le gouvernement et le Congrès.

CONFÉRENCE SUR LES FINANCES

L’exécutif, par le biais d’Isabelle Champmoreau en charge de l’éducation, a indiqué l’organisation d’une conférence sur les finances de l’enseignement privé le 5 juin. « Toutes les collectivités concernées seront conviées, précise la vice-présidente du gouvernement. L’ordre du jour sera consacré à un état des lieux, à la résolution de la situation pour 2023 et à l’étude des perspectives réglementaires qui permettront d’encadrer et de sécuriser ces financements pour les années à venir. »

Isabelle Champmoreau a précisé qu’elle y travaillait depuis plusieurs mois. Une démarche qui a remporté le soutien de la collégialité. Elle préconise une participation financière de la Nouvelle-Calédonie « en urgence », pour « assurer une partie des frais de restauration et d’internat ».

En réponse à la mobilisation, la province Sud a annoncé débloquer 130 millions de francs pour éviter, dit-elle, un plan de licenciement de la Ddec.