Dimanche 9 juillet, l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande ont signé un accord de libre-échange qui devrait entraîner une hausse de 30 % de leur commerce bilatéral d’ici une décennie. En 2022, ce dernier représentait un peu plus de 9 milliards d’euros. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué un texte « ambitieux » et « très équilibré », après quatre ans d’âpres négociations. « La Nouvelle-Zélande est un partenaire clé pour nous dans la région Indo-Pacifique et cet accord nous rapprochera encore un peu plus », a-t-elle ajouté lors d’une déclaration depuis Bruxelles. De son côté, le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins a loué un texte qui représente « d’énormes avantages » pour les deux signataires. L’UE est le troisième partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande, qui exporte notamment du vin, des fruits et de la viande vers l’Europe. Selon Bruxelles, les exportations de l’Union européenne vers l’archipel du Pacifique pourraient augmenter d’un montant pouvant aller jusqu’à 4,5 milliards d’euros par an. Les investissements de l’UE en Nouvelle-Zélande pourraient connaître une progression de 80 %. Pour entrer en vigueur, l’accord devra encore recevoir l’approbation du Parlement européen et être ratifié par la Nouvelle-Zélande.

Des vols annulés en cascade. Depuis mardi 4 juillet, un mouvement de grève touche la compagnie aérienne Air Tahiti Nui. Des syndicats de personnels navigants dénoncent une dégradation des conditions de travail et demandent notamment une revalorisation de la grille salariale. Samedi 8 juillet, la direction générale a adressé une « ultime offre » aux syndicats qu’ils n’ont pas jugée à la hauteur. Plusieurs centaines de voyageurs se sont retrouvés bloqués depuis le début du mouvement. Un appareil de la compagnie Aircalin a même été affrété pour qu’une rotation Auckland-Papeete-Auckland supplémentaire puisse être opérée le week-end dernier. Des lits de fortune ont été installés au siège social d’Air Tahiti Nui ainsi qu’à l’aéroport, les chambres d’hôtel et les Airbnb commençant à manquer à cette période. Les syndicats ont rencontré directement le président Moetai Brotherson lundi soir jusqu’à très tard. Ils sont repartis sans rien signer mais en promettant d’étudier les nouvelles propositions.

Partenariat renforcé entre les îles Salomon et la Chine

Lundi 10 juillet, la Chine et les îles Salomon ont signé un nouvel accord de coopération dans le domaine de la police, renforçant ainsi leur partenariat, quatre ans après la rupture des liens entre ces îles et Taïwan. Le plan de mise en œuvre, qui porte sur la période 2023- 2025, est l’un des neuf documents signés à l’issue des discussions entre le Premier ministre Manasseh Sogavare, en visite à Pékin, et son homologue chinois Li Qiang au Palais du peuple. Les deux pays ont également signé un accord sur un « projet d’assistance technique sportive » alors que la capitale des îles Solomon, Honiara, accueillera cette année les Jeux du Pacifique.

Chine : attaque au couteau dans une école maternelle

Le drame s’est produit lundi 10 juillet, un peu avant 8 heures, dans la ville de Lianjiang. Une attaque au sein d’une école maternelle a fait six morts et un blessé. Parmi les victimes figurent « un enseignant, deux parents et trois élèves », a déclaré une porte-parole de la municipalité. D’après des médias locaux, il s’agirait d’une attaque au couteau. Le suspect, âgé de 25 ans, a été arrêté. Les attaques à l’arme blanche se sont multipliées ces dernières années dans le pays.

200 milliards investis par l’État en Polynésie

En 2022, près de 200 milliards de francs ont été investis par l’État en Polynésie française. Un chiffre en progression par rapport à 2021, note Polynésie la 1ère et qui correspond presque au tiers du PIB polynésien. « Ce sont des dépenses qui sont divisées ainsi : 100 milliards de francs pour le pays, 13,8 milliards pour les communes et environ 80 milliards pour les compétences de l’État », indique le haut-commissaire Éric Spitz sur la chaîne publique locale.

Le film Barbie ne sortira pas au Vietnam

La célèbre poupée rose ne sera pas projetée dans les salles de cinéma vietnamiennes. Le pays a annulé la sortie du film Barbie en raison de scènes montrant une carte sur laquelle figurent les revendications de Pékin sur la mer de Chine méridionale. Cette carte représente une délimitation géographique propre à la Chine, surnommée « la ligne en neuf traits » ou « langue de bœuf », qui définit les revendications de Pékin sur ces eaux contestées et sur lesquelles Hanoï a des revendications rivales.