Le prêt de 21 milliards reporté en raison de l’instabilité des marchés financiers

Jugé indispensable pour boucler le budget 2022 de la Nouvelle-Calédonie, le grand emprunt attendra. Le gouvernement a fait retirer le texte soumis au Congrès mardi 17 mai, expliquant que l’Agence française de développement (AFD) ne peut plus garantir un taux fixe.

Initialement, il était question d’un taux d’environ 3 %, selon une estimation réalisée le 19 avril. Mais la guerre en Ukraine, qui affecte « fortement les marchés financiers », et le contexte d’inflation auraient poussé l’AFD à faire marche arrière sur l’idée d’un taux fixe.

Destiné au financement des « dernières dépenses de gestion de la crise Covid », des comptes sociaux ainsi que du « plan de relance », ce projet d’emprunt avait obtenu la garantie de l’État. Il ne prévoyait « pas d’engagement supplémentaire » de la part de la Nouvelle-Calédonie.

En 2020, la convention du prêt « Covid » de 28 milliards mentionnait la maîtrise des dépenses et l’augmentation des impôts via une réforme fiscale dans la fameuse annexe 6.