Le prêt de 21 milliards est validé

Le Congrès a autorisé le gouvernement à signer l’emprunt de 21 milliards de francs, mardi, aux conditions initialement négociées. Au mois de mai, le gouvernement avait indiqué que l’Agence française de développement (AFD) ne pouvait plus les garantir en raison du contexte international (remontée des taux d’intérêt, guerre en Ukraine…). L’établissement public a accepté de « diminuer ses marges », a précisé
le groupe UNI, pour revenir à une formule de calcul du taux d’intérêt qui, en avril, revenait à environ 3,5 %. La convention « ne prévoit pas d’engagements supplémentaires de la Nouvelle-Calédonie », a-t-il été ajouté. En contrepartie du prêt « Covid » de 28,6 milliards, en 2020, le territoire avait accepté d’augmenter les impôts et de réduire ses dépenses. Les fonds serviront pour moitié au maintien des régimes sociaux, Ruamm en tête, et 7,4 milliards seront affectés à la relance économique. Le nouvel emprunt viendra alourdir la dette de la collectivité, qui s’élevait, fin 2021, à 67 milliards de francs, soit 160 % de ses recettes annuelles, quand le taux prudentiel est habituellement fixé à 90 %.

G.C.