La Papouasie ferme sa principale université

La direction de l’université de Papouasie Nouvelle-Guinée a annoncé la fin anticipée de l’année universitaire ce samedi. Au terme de deux mois de manifestations étudiantes et de boycott – dégénérant à plusieurs reprises – en faveur de la démission du Premier ministre, Peter O’Neill, accusé de détournement de fonds publics, la sécurité ne peut être assurée sur le campus, a fait savoir Nicholas Mann, le directeur de l’établissement. Il met en cause les organisateurs des manifestations et souligne que « les règles de la loi ont été remplacées par la loi de la foule, l’intimidation, le harcèlement et la violence ». Huit étudiants avaient été blessés, début juin, par la police lors d’une marche, et plus tard, des voitures et des bâtiments ont été brûlés. Un étudiant a également été tué dans une autre université.

 

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