Les installations des deux entreprises établies sur une surface d’environ 5 000 m2, rue Jacques Iékawé au 4 kilomètre, ont été entièrement détruites par les flammes lors d’un important incendie survenu dimanche soir, aux alentours de 19 h.
78 sapeurs-pompiers municipaux sont intervenus et ont combattu les flammes toute la nuit. Ils ont été rejoints en renfort à leur demande par 12 hommes de la Sécurité civile. Le capitaine Laurent Forfait a notamment fait état de problèmes d’approvisionnement en eau. Le quartier a été bouclé par un périmètre de sécurité pour leur permettre de s’alimenter en eau justement et en raison également de la présence de deux bouteilles d’acétylène potentiellement dangereuses au sein de l’entrepôt. Une fois ce risque écarté la circulation a de nouveau été autorisée vers 14 h. Une enquête a été ouverte par la police nationale et la piste criminelle semble privilégiée. Selon les premières constatations, le feu se serait déclaré dans une benne à ordures métallique, avant d’embraser un tas de palettes. Les pompiers n’ont pas été en mesure de maîtriser le feu qui s’est finalement propagé à tout le bâtiment.
Un désastre pour les deux entreprises : 60 personnes au total travaillaient sur ce site et 25 sont en situation délicate. La direction a fait savoir que la priorité était le replacement du personnel, le redémarrage de l’activité dans les meilleures conditions et l’approvisionnement du marché. Cellocal et Sofaplast sont spécialisées dans la distribution et la fabrication de papier à base de ouate de cellulose, de films et de gaines en plastique et de produits lessiviels. Ces deux dernières fabrications n’ont pas été endommagées et continuent de fonctionner normalement.
