Guam, épicentre de l’épidémie dans le Pacifique

C’était le 22 mars dernier, la petite île de Guam, base militaire américaine, faisait état d’un premier décès du coronavirus. Le premier également pour une île du Pacifique Sud. Lors du dernier bilan, ce mercredi, le pays comptait quatre morts pour 113 cas et une dizaine de personnes guéries. Guam est également confrontée à l’importation de cas via les navires de l’armée américaine. Dernier épisode en date, celui du porte-avions USS Theodore Roosevelt. Plus de 150 marins ont été testés positifs sur les 5 000 militaires, après une escale au Vietnam début mars.

Marins évacués

Environ 1 000 marins ont été mis en quarantaine dans des hôtels réquisitionnés par les autorités de Guam. Une évacuation qui n’est pas du goût des habitants, qui estiment que l’US Navy « joue avec leur santé ». Le navire a également perdu son commandant. Brett Crozier a, en effet, été démis de ses fonctions après l’envoi d’un mail qui alertait sa hiérarchie sur la situation à bord. Une missive qui a fuité dans la presse aux États-Unis, dans le San Francisco Chronicles. Le commandant a été ovationné par son équipage, lors de sa descente du bâtiment en fin de semaine dernière.

A.B. ©Us Navy